Alfred Herman, Quand chantent les cyprès, poèmes, éd. du Madrier.

Avec le ton de mélancolie habituelle de l’auteur…Tenace et persistante, pareille à celle d’Ulysse qui regrettait son Ithaque. Avec, cette fois, un thème particulier, les cyprès, l’arbre sombre qui est, depuis l’antiquité, dédié aux défunts.

Le thème revient à différentes reprises, la tristesse n’en est que plus prenante:

Je n’entendrai plus au clair de lune

Les cyprès m’apporter leur chanson…

La mer lèchera toujours les dunes,

Mais les cyprès toujours se tairont…

Joseph Bodson