André-Joseph Dubois, Le Sexe opposé, Weyrich, 2013, 308 pp, 16 €.dubois

Drôlement fûté, André-Joseph Dubois. Qui aurait pu imaginer une pareille intrigue ? Un mari trompé qui se transforme en détective, le trompeur trompé à son tour…Quant aux femmes, ah là là ! Pas besoin d’un supplément de phéromones. Drôlement attirantes,, ses femmes. Et l’on va de rebondissement en rebondissement, avec quelques longueurs qui font languir et désirer la suite. Et puis, il y a maman. Surtout, peut-être, il y a maman, qui n’arrête pas de parler, et dont le GSM intervient au bon moment. Sans elle…Sans elle, le héros, sans doute, serait perdu.

Nous sommes habitués à nous identifier à un héros, dans le polar, que ce soit un père tranquille, à la Maigret, Sherlock Holmes ou Hercule Poirot. Ou à un champion toutes catégories, Gorille ou 007. Iic, rien de tout cela. Le héros est un minable, qui se fait tabasser sans arrêt, qui souffre d’une sexualité mal assumée, qui court dans trous les sens, dans une cavale désordonnée, qui…qui…qui…Mais je ne vais pas vous raconter route l’histoire. Allez-y donc voir vous-même, vous m’en direz des nouvelles.

Joseph Bodson