Bruno Coppens, Ludictionnaire, Editions racine, 2016

Humoriste et comédien, Bruno Coppens est connu avant tout pour ses spectacles. Il a participé à de nombreux festivals, à Montreux, à Avignon, à Montréal et bien sûr en Belgique. Il anime le Café Serré sur la RTBF, moment d’humour et d’esprit qui accompagne le réveil de milliers de Belges.

Ces textes, il les écrit lui-même sur le principe de la substitution d’un mot à un autre auquel il est associé dans le langage courant. Exemple : La vie est un destin animé. Il définit les mots en soulignant les absurdités de la langue française. Exemple : Féminisme : nom masculin ; je sais, la réalité est dure à avaler. Ou alors, ses définitions sont des interprétations farfelues (Da Vinci code 489-5 : cadenas du vélo de Leonardo) ou de vraies réflexions sur la fonction de l’objet. Exemple : Sac à main. Il y a aussi des calembours du genre : SMS : ce que votre G essaime.

L’ouvrage se divise en deux parties : noms communs et noms propres. La seconde partie offre une vision personnelle du personnage ou du nom de lieu à définir. Exemple : Molenbeek. Entre les deux parties, des pages vertes (et non roses) contenant des questions de savoir vivre, assorties de réponses pour ne pas perdre la face lors de soirées mondaines, éviter les arnaques commerciales, briller en société et avoir réponse à presque tout.

A lire pour se détendre et oublier la morosité ambiante.

Jacques Goyens