L’exposition Reconstruire ! a pour objet l’habitat social en Belgique au XIXème  siècle. La présentation de cette exposition occupe la plus grande partie de la brochure : impact de la révolution industrielle, apparition des cités ouvrières, nécessité de légiférer, naissance du concept de cité-jardin, influence de la Première Guerre mondiale et de ses destructions, construction de cités-jardins formant une ceinture verte autour de Bruxelles. La plus ancienne s’élève à partir de 1920 dans le quartier La Roue (Anderlecht).

Bien que la plupart des maisons soient individuelles, les cités entendent concrétiser un idéal de vie communautaire d’inspiration collectiviste avec des équipements tels qu’écoles communales et plaines de loisirs. D’autres suivront : Le Logis et Floréal à Watermael-Boitsfort, Van Lindt à Auderghem, Cité Moderne à Berchem-Sainte-Agathe ou Terdelt à Schaerbeek.

L’article s’intéresse plus particulièrement à la cité-jardin du Kapelleveld à Woluwe-Saint-Lambert. Celle-ci fut l’objet d’une polémique, d’aucuns estimant que des corons n’avaient pas leur place dans une commune résidentielle.

Les architectes : Louis Van der Swaelmen (1883-1929), Huilbrecht Hoste (1881-1957), Antoine Pompe (1873-1980), Paul Rubbers (1900-1985) et Jean-François Hoeben (1896-1968). Belles illustrations et plan de la cité-jardin du Kapelleveld. À la Médiatine jusqu’au 29 mai.

Le Musée Dr Guislain de Gand présente une exposition sur le thème de la honte : Schaamte. Brève analyse du sentiment. Jusqu’au 29 mai.

Le feuillet n°120 publie un nouvel extrait de Les plus belles heures du bon peuple de Bruxelles par Albert Marinus sur le thème du théâtre de marionnettes. L’auteur réfléchit au sentiment du naturel qui, selon lui, caractérise le peuple belge, flamand en particulier, car le Wallon subit davantage l’influence française et saisit plus aisément ce qu’on appelle l’esprit.

Centre Albert Marinus a.s.b.l. Rue de la Charrette, 40 – 1200 Bruxelles