Impressions de Bruxelles 

Nouvelles / Récits / Histoires

 

Ecrivains :

F. Andriat, J.-B. Baronian, A. Bertrand, P. Delperdange, N. Gassel, J. Jauniaux, M. Joiret, M. Megack, J.-P. Orban, J.-P. Pisetta, J.-P. Raemdonck, M. Sluszny, E. Wilwerth.

 

Photographes :

A. Geronnez, F. Goffin, Ph. Herbet

 

180° Editions

 

144 pages couleur – 20 photographies couleur

Format : 170 X 220 mm

Imprimé en Belgique

ISBN : 978-2-930427-29-4

Dépôt légal : D/2013/10.213/6

 

 

Impressions de Bruxelles est préfacé par Bernard Gilson, à l’origine de ce projet, donnant la parole à treize auteurs et trois photographes qui habitent et connaissent Bruxelles.

 

Que ce soit par le biais de la nouvelle, du récit, de l’histoire ou des prises de vue, chacun y a mis ce qui gît en lui de ce Bruxelles tantôt adoré, tantôt dénoncé. Ce n’est ni un guide, ni un état des lieux mais bien des points de vue émotionnels qui ne peuvent laisser indifférent.

Chaque ville a ses particularités géographiques, sociales, urbanistiques, etc ; certaines font l’unanimité quant à leur « visage offert » tandis que d’autres éveillent des sentiments plus divergents. Bruxelles fait partie de cette dernière catégorie.

Au fil des pages, un détail (dont un touriste ou non-bruxellois n’aurait jamais entendu parler sans cet ouvrage) réveille une foule d’autres petits faits, d’odeurs particulières, de lieux non évoqués et éveille la curiosité tout simplement. A chacun son histoire, à chacun ses souvenirs de son premier marché aux puces, de sa première Foire du Midi, de son premier déséquilibre sur les pavés et toutes ces ruelles inconnues découvertes par hasard et qui font les souvenirs. Celui qui ne connaît pas Bruxelles sera tenté d’y venir pour y trouver sa vérité, son point de vue, les recoins hors des pavés touristiques. Et la Senne, pauvre oubliée finalement, oui, on peut en avoir des souvenirs aussi et on peut s’en faire de nouveaux chaque jour : « Car le bruxellois passe chaque jour de l’or à la boue du convenant à l’interlope, s’engouffre dans les sombres trouées, pénètre les entrailles du grand corps malade… » (Marianne Sluszny).

Certains citent les lieux disparus, les mœurs oubliées, l’évolution en quelque sorte mais sans nostalgie du « temps où Bruxelles brusselait » : « Je me souviens de tout…. Je fréquentais assidûment L’Heure bleue…. J’ai visité L’Amour Fou, L’Ultime Atome, le Plattesteen….. Et puis tous ceux dont j’ai oublié le nom, si jamais je l’ai su…. Aux Amis, A Bruxelles. Vous voulez que je vous dise : cette ville ne changera jamais. » (Patrick Delperdange).

Les photographes, A. Geronnez, F. Goffin et Ph. Herbet, ne s’y sont pas trompés non plus, offrants des clichés inhabituels et ces « images » reflètent la ville, un coin qui semblait oublié, retiré mais nous y passons tous les jours, sous la pluie, sous la neige, parmi les travaux et soudain cette embellie, ce côté plus racé, plus pure. Tout cela existe dans un joyeux désordre comme le montre le talent de ces trois photographes.

Ce n’est ici qu’une esquisse de ce qu’offre cet ouvrage ; ouvrage qui n’est pas inintéressant car il présente un regard à la fois décalé et quotidien, bruxellois sans doute ! Et si j’avais un souhait à émettre… qu’on le donne à tous ceux qui foulent les pavés, qu’ils soient curieux, ne voulant rien entendre (ou si peu) des guides traditionnels car ils y trouveront ce qu’on ne trouve nulle part. Et oui, c’est bien cela Bruxelles !

 

Danielle Gerard