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Massimo Bortolini, « bruxellois par hasard » a participé aux tables d’écriture d’Annemarie Trekker pour parvenir à ne plus « s’embourber dans des histoires difficiles ». Il a découpé son livre en 51 chapitres, 51 comme l’âge atteint à ce jour.

Ce livre n’est pas une autobiographie comme généralement entendu : ici ce sont ses souvenirs qui semblent guider l’ensemble. Et de citer G. Garcia Marquez : « La vie, ce n’est pas ce que l’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient ».

L’auteur nous fait voyager dans sa vie suivant une chronologie qui n’est pas de mise. On apprend à connaître la famille et sa vie, par les yeux de ce petit Massimo, de l’adolescent, du frère, du père, les découvertes, les déceptions, les joies.

Immanquablement, cela fait resurgir certains moments de notre vie, qu’ils soient différents ou quelque peu semblables ; impossible de rester indifférent à cette vie, à ce Massimo.

Tout le livre est ponctué de réflexions sur la vie, la famille, les immigrés comme des parenthèses incontournables pour le lecteur.

La force de Massimo Bortolino est son style direct, enjoué, tantôt c’est lui qui parle, tantôt c’est l’homme qui a pris du recul. On ne s’ennuie jamais avec un auteur qui semble extraverti, boute-en-train, sensible quand il le faut et surtout c’est un être généreux.

On sait. On sait même très bien. Et pourtant, il arrive que nous oublions que nos enfants nous observent, nous jaugent, espèrent être rassurés. »

L’envie de prolonger ce moment d’intimité avec moi-même. Cet espace-temps est, je crois, devenu un endroit que j’ai cherché, vainement, des années durant. Un lieu où me sentir bien. S’agit-il d’un point de vue différent sur les choses ? Peut-être. Un monde fait de sensations, certainement.

Annemarie Trekker a bien résumé cela en quelques mots qui vous inciteront à lire d’une traite ce récit de vie : « un ouvrage atypique, au style particulier mais percutant et éclairant. »

Danielle Gerard